par Un soleil incertain se levait sur Edimbourg. Il devait être sept heures du matin, et la ville commençait à se réveiller...
" MERDE ! "
...Un fort juron vint troubler la tranquilité du matin.
Alan se trouvait dans sa cuisine, en vieux tee-shirt et jogging, ce qui lui servait de pyjama, à sautiller un peu partout en agitant les mains, continuant à jurer.
Comme presque tous les matins, il avait renversé quelque chose, et cette fois-ci, c'était le café brûlant sur ses mains lorsqu'il avait essayé de le verser dans la tasse.
Comme d'habitude il était trop distrait, pensait à toute autre chose, regardait par la fenêtre... et VLAN !
Il fallait vraiment qu'il apprenne à se concentrer un peu plus pour éviter d'avoir un réveil dans la douleur tous les matins...
Avec un profond soupir de celui qui commence à avoir l'habitude, il ouvrir le robinet, passa ses mains à l'eau froide - ce qui ne fit que raviver la douleur - et nettoya le bord de l'évier recouvert de café.
Il versa à nouveau le café, mais prudement cette fois, et dans la tasse.
Il s'assit nonchalement sur son canapé et commença à le boire.
Dans peu de temps il allait devoir se rendre à l'université, ils avaient une réunion avec les professeurs pour déterminer un peu comment allait se passer l'année...
Il commença à connaître et apprécier ses collègues, mais il avait un peu de mal avec les nouveaux.
Il y en avait une qui l'avait passablement déconcerté, et il avait décidé de la tenir à l'oeil.
Soudain, il se redressa, et manqua à nouveau de verser le café.
Quel jour était on?
Il posa précipitament sa tasse sur la table basse devant le canapé et courut au calendrier.
Oh. C'est vrai il avait oublié.
Il aurait du voir son fils ce soir et le prendre avec lui pour le week-end, mais il y avait une sortie scolaire.
Il ressentit à la fois déception et soulagement.
Il ne verrait ni Enzo ni Amira.
A chaque fois il désirait et détestait la voir. Cette situation était réellement intolérable...
En plus il n'avait pas si souvent Enzo qu'il aurait du, car il devait parfois se déplacer pendant les week-ends, et en plus Amira n'avait que peu confiance en lui, déjà qu'il avait du mal à s'occuper de lui-même...
Il alla se rasseoir dans le canapé.
Il termina son café.
L'appartement était parfaitement silencieux, ce n'était pas si mal quand on songeait que bientôt il serait dans le bruit parmi les étudiants.
Il profita encore de quelques minutes de silence presque absolu et de calme.
Puis il se leva et partit dans la salle de bain.
Encore un jour sur terre.
" MERDE ! "
...Un fort juron vint troubler la tranquilité du matin.
Alan se trouvait dans sa cuisine, en vieux tee-shirt et jogging, ce qui lui servait de pyjama, à sautiller un peu partout en agitant les mains, continuant à jurer.
Comme presque tous les matins, il avait renversé quelque chose, et cette fois-ci, c'était le café brûlant sur ses mains lorsqu'il avait essayé de le verser dans la tasse.
Comme d'habitude il était trop distrait, pensait à toute autre chose, regardait par la fenêtre... et VLAN !
Il fallait vraiment qu'il apprenne à se concentrer un peu plus pour éviter d'avoir un réveil dans la douleur tous les matins...
Avec un profond soupir de celui qui commence à avoir l'habitude, il ouvrir le robinet, passa ses mains à l'eau froide - ce qui ne fit que raviver la douleur - et nettoya le bord de l'évier recouvert de café.
Il versa à nouveau le café, mais prudement cette fois, et dans la tasse.
Il s'assit nonchalement sur son canapé et commença à le boire.
Dans peu de temps il allait devoir se rendre à l'université, ils avaient une réunion avec les professeurs pour déterminer un peu comment allait se passer l'année...
Il commença à connaître et apprécier ses collègues, mais il avait un peu de mal avec les nouveaux.
Il y en avait une qui l'avait passablement déconcerté, et il avait décidé de la tenir à l'oeil.
Soudain, il se redressa, et manqua à nouveau de verser le café.
Quel jour était on?
Il posa précipitament sa tasse sur la table basse devant le canapé et courut au calendrier.
Oh. C'est vrai il avait oublié.
Il aurait du voir son fils ce soir et le prendre avec lui pour le week-end, mais il y avait une sortie scolaire.
Il ressentit à la fois déception et soulagement.
Il ne verrait ni Enzo ni Amira.
A chaque fois il désirait et détestait la voir. Cette situation était réellement intolérable...
En plus il n'avait pas si souvent Enzo qu'il aurait du, car il devait parfois se déplacer pendant les week-ends, et en plus Amira n'avait que peu confiance en lui, déjà qu'il avait du mal à s'occuper de lui-même...
Il alla se rasseoir dans le canapé.
Il termina son café.
L'appartement était parfaitement silencieux, ce n'était pas si mal quand on songeait que bientôt il serait dans le bruit parmi les étudiants.
Il profita encore de quelques minutes de silence presque absolu et de calme.
Puis il se leva et partit dans la salle de bain.
Encore un jour sur terre.
